À l’heure où le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) de l’ONU dévoile son nouveau rapport signalant que le dérèglement climatique est généralisé, rapide et qu’il s’intensifie, que se passe-t-il en France ?
Vos questionnements sont bien légitimes, puisque les effets de ce dérèglement nous touchent de près. En effet, depuis quelques années on constate sur tout le territoire :
- une augmentation des épisodes de sécheresse,
- un phénomène d’Éco-anxiété grandissant au sein de la population,
- une hausse des précipitations hivernales,
- des inondations et des crues torrentielles plus fréquentes et plus violentes,
- un renforcement du taux de précipitations extrêmes,
- le recul plus rapide du trait de côte ; avec des habitations désertées et des infrastructures détruites…
La transition écologique, c’est une réponse à l’urgence climatique, et la France l’intègre à son rythme. Par exemple, l’ADEME a récemment mise en place la plateforme « agir pour la transition » qui comporte de nombreux outils en fonction de votre situation. Vous avez aussi la possibilité d’estimer votre empreinte eau et votre empreinte carbone avec ce simulateur de l’ADEME.
La transition est donc inévitable.
Je suis Liv GEYER, directrice de l’école Blue Eco Formations, et dans cet article je vais développer ce sujet avec vous, et aussi, les outils à s’accaparer pour assurer cette transition. Ce sujet est en effet un sujet important au sein de l’école, et nous avons effectué un travail particulièrement conséquent pour tenter de vous apporter des éléments de réflexions cohérents.
En 1ère partie, vous trouverez un rappel du contexte actuel qui est la situation climatique ainsi que la crise de la biodiversité. C’est une étape nécessaire pour comprendre pourquoi une transition profonde est inévitable.
Cette situation peut créer de l’éco-anxiété, ce qui est une réaction très saine dans ce contexte. Vous apprendrez donc à utiliser l’outil développé par Blue Eco Formations pour évaluer son niveau d’éco-anxiété.
Dans la deuxième partie, on s’intéressera aux acteurs de cette transition, car au-delà des écologistes et des décideurs politiques, il y a beaucoup d’autres parties impliquées comme les artistes, les citoyens, les entreprises… Bref, chacun a son rôle à jouer !
Enfin, parce qu’on ne veut pas simplement vous laisser avec des constats inquiétants, la dernière partie de l’article se focalise sur des solutions concrètes et inspirantes, des outils pratiques, des démarches collectives et même des initiatives artistiques qui nourrissent l’espoir et encouragent l’action.
Bonne lecture !
Introduction : le contexte climat et biodiversité de notre Transition
La crise climatique
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publie son 6ème rapport sur le climat en 2023 (retrouvez la synthèse en français ici), qui compile les résultats des trois volets parus entre 2021 et 2022 et ils affirment 4 tendances mondiales :
- le réchauffement climatique se poursuit et dépasse désormais +1,1 °C par rapport à l’ère préindustrielle,
- la vulnérabilité des écosystèmes et des populations ne cesse de croître,
- les émissions de gaz à effet de serre restent à la hausse malgré certaines politiques de réduction,
- et les impacts se multiplient sous forme d’événements climatiques extrêmes plus intenses et plus fréquents.
Les effets de ce dérèglement nous touchent de près, comme le montre le constat sur tout le territoire énoncé en introduction de cet article.
La crise de la biodiversité
L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) alerte sur le fait que la faune et la flore disparaissent à une vitesse environ 100 à 1 000 fois la vitesse normale d’extinction d’une espèce, on appelle ce phénomène “une extinction de masse”, et elle nous concerne directement.
Pour faire le point sur ce sujet en 20 minutes, voici la vidéo de Blast, un média indépendant et libre, témoignant de cette crise de la biodiversité :
Pour plus d’informations fiables sur le sujet, d’autres reportages existent comme “Crise de la biodiversité” par France 24 ou encore celui ci : Le Point “Peut-on réparer la biodiversité ?”.
Quel est le bilan ?
Ce que l’on appelle aujourd’hui la “transition” se décline sous de nombreux adjectifs, comme écologique, sociale, solidaire, climatique ou encore énergétique. Ces multiples qualificatifs reflètent l’ampleur et la diversité des mutations en cours, qui s’étendent à tous les secteurs, qu’il s’agisse de la production, de la consommation, de la gouvernance, des relations sociales ou encore du rapport au vivant.
Finalement, qu’importe son nom, les corps sociétaux sont en cours de transformation profonde et la littérature (que nous allons citer dans la suite de cet article) nous apprend que ce phénomène est “naturel” mais qu’il n’est pas “anodin” pour ceux qui traversent ces périodes.
Cependant, comparée à toutes les autres transitions que nos sociétés ont rencontrées, c’est la première fois qu’une transition s’impose à notre civilisation toute entière. Nous allons découvrir pourquoi aujourd’hui on sait, dès ses prémices, qu’elle sera choisie, ou subie, mais qu’elle ne peut être évitée.
Avant de découvrir quels sont les acteurs de notre transition et les solutions qui s’offrent à nous, la prochaine partie que nous vous proposons change de format pour vous présenter une carte mentale de notre société en transition.
Partie 1 – Qu’est-ce qu’une Transition Sociétale ?
La carte mentale de notre société en transition
Pour explorer cette première partie, je vous invite à cliquer sur la fenêtre interactive ci-dessous. Vous y découvrirez une carte mentale structurée, pensée comme un outil de navigation pour mieux comprendre les grands enjeux de la transition écologique. Chaque branche aborde une dimension clé de cette transformation :
– Qu’est-ce qu’une transition ?
– Les scénarios d’évolutions d’une société.
– Nos récentes transitions.
– Changement de paradigme
– Évolution et transitions des sociétés (M. Godelier)
– Caractéristiques de notre société en transition.
Cette carte vous permet de faire des liens entre les sujets et de progresser à votre rythme, en cliquant sur les différents éléments interactifs pour accéder à des contenus explicatifs. Vous pouvez également nous indiquer des sources à ajouter si vous pensez qu’elles sont cohérentes.
Zoom sur l’éco-anxiété et son outil d’évaluation
Vous aurez remarqué que l’un des points les plus importants de cette carte concerne l’éco-anxiété, un phénomène émotionnel de plus en plus courant face aux bouleversements environnementaux. Et chez Blue Eco Formations, nous sommes aussi impactés et il est important de pouvoir mesurer à quel point. Nous avons donc créé un outil pour évaluer jusqu’à quel point nous pouvons être éco-anxieux. L’outil est construit à partir de publications scientifiques que vous retrouverez dans la section “éco-anxiété”.
Ainsi, à la slide 7 de cette section, nous avons mis à votre disposition cet outil d’auto-évaluation développé à partir de plusieurs méthodes scientifiques de référence. Il est conçu pour vous aider à mesurer votre propre niveau d’éco-anxiété, de manière simple et respectueuse.
Avant de l’utiliser, prenez quelques minutes pour lire les explications fournies dans la carte mentale ci-dessus, section éco-anxiété, slide car elles vous aideront à bien comprendre la logique de l’outil et la manière de l’interpréter.
Cet outil peut aussi être partagé avec vos proches pour ouvrir le dialogue autour de ce sujet souvent peu exprimé.
Nous espérons que cette introduction à la transition sociétale vous sera utile et enrichissante. Si vous avez des suggestions pour améliorer ce module, n’hésitez pas à nous les transmettre.
Une fois cette étape terminée, vous pourrez passer à la deuxième partie, qui s’intéresse aux acteurs de la transition qui est une étape clé avant d’aborder les leviers d’action concrets.
Bonne découverte !
Partie 2 – Les acteurs de notre Transition
La diversité des acteurs
La transition écologique ne concerne pas uniquement les experts, les politiques ou les écologistes. Elle nous concerne tous. En tant que citoyen·nes, entreprises, agriculteur·rices, élu·es locaux·ales, scientifiques, éducateur·rices, artistes, collectivités, syndicats, médias ou associations, nous sommes tous et toutes à la fois concerné·es et potentiellement acteur·rices (et oui, l’écriture inclusive fait partie de l’une des façons d’agir pour ramener plus de justice et d’équité, de façon à commencer dès maintenant à changer de paradigme).
Cependant, tous n’agissent pas de la même manière, ni avec les mêmes objectifs ou leviers. Là où certains privilégient la régulation et la norme (comme les institutions publiques), d’autres misent sur l’innovation technologique (que l’on appelle aussi les technosolutionnistes), le changement culturel, la transformation sociale ou les pratiques quotidiennes.
Les finalités peuvent également différer puisque certain·es visent à réduire l’empreinte carbone, d’autres à renforcer la justice sociale, à préserver le vivant ou à relocaliser l’économie.
Il n’existe donc pas une seule « bonne façon » de faire la transition, mais une multitude de stratégies complémentaires, portées par des visions du monde parfois divergentes.
Ce pluralisme est une richesse, à condition de favoriser le dialogue entre ces approches. Car pour qu’une transition soit juste, durable et efficace, elle doit articuler les niveaux (individuel, collectif, institutionnel), conjuguer les temps (urgence et long terme), et reconnaître que chacun peut contribuer à sa mesure, selon ses responsabilités, ses moyens, et son champ d’action.
C’est donc bien une transition systémique, qui exige une intelligence collective, un engagement partagé… et l’humilité d’apprendre sur des sujets complexes pour adopter des solutions intelligemment construites.
D’ailleurs, grâce à l’ADEME et l’Observatoire National des Emplois et Métiers de l’Économie Verte (ONEMEV), il existe une base d’études et de ressources très intéressantes liées aux emplois de la transition écologique.
Le rôle de l’Art, un levier puissant pour la transition
Les artistes chamboulent nos émotions, ils mettent en lumière certains sujets et nous pousser à y réfléchir de manière profonde.
Cette approche peut parfois permettre de changer des comportements (comme évoqué dans la carte mentale précédente, section « Le rôle de l’art dans la Transition »).
Ils ont donc un rôle important, dont voici quelques exemples que nous trouvons appropriés (soyez libres de nous partager les vôtres au travers du formulaire se trouvant dans la carte mentale).
Concernant les acteurs, il y a les militants qui réalisent des enquêtes et qui deviennent lanceurs d’alertes comme Camille Etienne dans son documentaire sur les Pfas que nous vous recommandons grandement !
Aurélien Barrau a été interviewé sur France Inter et cette vidéo se nomme “ Pour une révolution politique, poétique et philosophique avec l’astrophysicien Aurélien Barrau “, je vous invite vivement à écouter son discours.
Les artistes comme ceux présents pour le festival OCEAN FEST créé par Hugo Clément et WORAKLS au profit de Sea Shepherd France et One voice. On retrouve les artistes comme MOSIMANN, Kavinsky, Carbonne, Worakls, Kemmler, Clara Luciani, PERCEVAL, Ofenbach, Space 92, Breakbot ou encore irfane.
Les artistes chamboulent nos émotions, comme Pomme dans son titre “À perte de vue”, et ils s’expriment sur des sujets qui pousse à la réflexion, comme Aurora dans son titre “The seed”, ou encore dans un autre style “Le dernier baril” de Tagada Jones, “Comme les animaux” ou “Les Ogres” de Solann, “Goliath” de Woodkid qui offre un clip époustouflant…
Nous venons de vous donner quelques exemples d’acteurs, et bien entendu il y en a d’autres (soyez libres de nous partager d’autres acteurs au travers du formulaire se trouvant dans la carte mentale).
Poursuivons avec cette dernière et 3ème partie, où vous retrouverez des outils et des solutions particulièrement intéressants !
Partie 3 – Les solutions, dont l’Arbre aux Actions
Lutter pour une issue désirable
Pourquoi est-ce que l’on parle de solutions dans un contexte de transition ?
Et bien, comme nous l’avons vu ensemble plus tôt dans le document partagé, il y a plusieurs issues à une transition et rien ne garantit que l’issue de cette transition soit favorable à tous. On a déjà constaté à travers plusieurs grands moments dans l’Histoire que les tensions augmentent et que les populations déjà en difficultés sont davantage en difficulté, par exemple, lorsque des guerres éclatent et qu’elles génèrent du profit pour une minorité au détriment de peuples entiers.
Alors il nous faut des solutions pour éviter et atténuer au maximum ces issues possibles et tragiques pour les minorités opprimées.
Les solutions qui mesurent et informent !
Il s’agit principalement d’outils !
Par exemple, l’ADEME a récemment mise en place la plateforme « agir pour la transition » qui comporte de nombreux outils en fonction de votre situation. Vous avez aussi la possibilité d’estimer votre empreinte carbone et votre empreinte eau avec ce simulateur de l’ADEME.
Il faut pouvoir accompagner et former chaque acteur, privé ou public, à des outils comme :
- le développement durable (comme première base)
- l’économie circulaire comme nouveau modèle économique
- les bilans d’émission de GES pour prioriser les actions à mener
- les plans de gestions d’espaces naturels pour préserver les puits de carbone
- les normes ISO pour transformer les entreprises de l’intérieur
- la gestion des sols comme lutte contre son imperméabilisation, afin de faire circuler à nouveau les matières et capter le CO2.
Pour répondre au changement climatique, de nombreux outils et méthodes peuvent être utilisés.
Personnellement, j’en utilise plusieurs dans le cadre professionnel. Je serais ravie de vous préciser en quoi ils consistent exactement.
Vous pouvez découvrir les outils permettant d’analyser et de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) dans cet article : Bilan Carbone®, Bilan d’Émissions GES (BEGES) et le Quanti GES.
Pour ce qui concerne la faune et la flore, les outils utiles que j’utilise sont les plans de gestion et les diagnostics de biodiversité. L’article est juste ici !
D’ailleurs, grâce à l’ADEME et l’Observatoire National des Emplois et Métiers de l’Économie Verte (ONEMEV), il existe une base d’études et de ressources très intéressantes liées aux emplois de la transition écologique.
Les politiques publiques
Comme les lois sont incitatives mais pas coercitives pour empêcher l’émission de carbone et la destruction du vivant, il faut trouver d’autres leviers pour agir !
C’est par des politiques publiques que le gouvernement tente de répondre aux enjeux environnementaux. Il adopte aussi le nouveau concept de la Transition Écologique et Solidaire (TES ou TESS avec la solidarité) en 2017. D’ailleurs, pour aller plus loin sur le concept de la TESS, vous pouvez visionner ce travail réalisé par Blast qui se nomme “ DÉSOBÉIR ET SE SOULEVER POUR EN FINIR AVEC NOTRE IMPUISSANCE POLITIQUE”.
Agir à tous les niveaux grâce à l’Arbre aux Actions !
Sans plus attendre, j’ai le plaisir de vous présenter l’Arbre aux Actions et son “Guide d’actions – Une fois que tu sais, qu’est-ce qu’on fait ?” créé par Racine de Résilience ! Leur travail est incroyablement riche, dense et précis !
Je vous invite à parcourir chaque racine et à cliquer sur les bulles qui correspondent à chaque thématique. Vous constaterez très rapidement le travail titanesque qui a été accompli ici et la force de cette présentation des solutions qui est un véritable guide d’action.
Le lien : https://www.racinesderesilience.org/arbre-aux-actions/france
Cette carte vient en complément à un film qui a été créé en avril 2022. Vous pouvez le visionner en cliquant ici.
Résumé du film
Confronté à la réalité du changement climatique et à l’épuisement des ressources, le réalisateur Emmanuel Cappellin prend conscience que notre civilisation suit une trajectoire d’effondrement. Mais comment continuer à vivre avec l’idée que le projet de la Modernité puisse échouer ? En quête de réponses, il part à la rencontre d’experts et de scientifiques tels que Pablo Servigne, Jean-Marc Jancovici ou Richard Heinberg. Tous appellent à une action collective et solidaire pour préparer une transition la plus humaine possible. Une odyssée qui touche à l’intime et transforme notre regard sur nous-mêmes et sur le monde pour mieux construire l’avenir.
Fortement touché par le message du film, son public s’est mobilisé pour l’accompagner dans les cinémas pour proposer un temps d’échange post-projection, faire connaître son guide d’actions avec plus de 150 actions concrètes au service du climat et du vivant, et donner envie à chacun·e de faire grandir l’arbre aux actions en proposant de nouvelles actions et structures référentes sur Racines de résilience.
La transition actuelle nécessite un maximum de savoir chez tous les citoyens.
Il faut comprendre les mécanismes de la transition pour identifier ses acteurs comme :
- les organismes privés
- le corps étatique
- les citoyens
Tous doivent être accompagnés avec des outils comme :
- le développement durable
- l’économie circulaire comme nouveau modèle économique
- les bilans d’émission de GES pour prioriser les actions à mener
- les plans de gestions d’espaces naturels pour préserver les puits de carbone
- les normes ISO pour transformer les entreprises de l’intérieur
- la gestion des sols comme lutte contre son imperméabilisation, afin de faire circuler à nouveau les matières et capter le CO2.
Pour répondre au changement climatique, de nombreux outils et méthodes peuvent être utilisés.
Personnellement, j’en utilise plusieurs dans le cadre professionnel. Je serais ravie de vous préciser en quoi ils consistent exactement.
Vous pouvez découvrir les outils permettant d’analyser et de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) dans cet article : Bilan Carbone®, Bilan d’Émissions GES (BEGES) et le Quanti GES.
Pour ce qui concerne la faune et la flore, les outils utiles que j’utilise sont les plans de gestion et les diagnostics de biodiversité. L’article est juste ici !
Conclusion
Il n’existe pas une unique manière d’agir dans la Transition écologique, sociale, solidaire, environnementale et énergétique. Il en existe une multitude. Chaque levier compte, chaque domaine d’action est nécessaire et c’est en travaillant simultanément sur tous les fronts techniques, politiques, culturels, sociaux et économiques, que nous pourrons répondre aux défis qui s’imposent à nos sociétés.
Je vous encourage à vous engager avec passion et exigence, à ne pas vous limiter aux attentes minimales, mais à explorer ce qui pourrait être fait de plus, de mieux, de plus audacieux. Osez être curieux·ses, posez des questions, sortez du cadre s’il le faut, et surtout, faites-le avec la certitude que votre action compte. Car dans un monde où tant reculent face à la complexité ou à l’inertie, celles et ceux qui avancent avec lucidité et sincérité sont essentiels.
Nous sommes beaucoup à agir à travers nos métiers, nos cercles de proches ou même à intervenir dans de plus grandes sphères à l’échelle de la commune, de la région ou du pays.
Si vous souhaitez partager vos expériences ou si vous connaissez des sources pertinentes en rapport avec cet article et que vous souhaitez les partager, n’hésitez pas à nous écrire pour que je l’ajoute ici !
Bien à vous,
Liv
